L'enfant tète sa mère, puis s'endort doucement,
Au loin un oiseau chante une gaie mélodie,
Le doux parfum des fleurs annonce le printemps,
Il souffle un vent léger, enfin renaît la vie !
L'adolescent s'éveille et dévore sa jeunesse,
Voici que vient l'été, quelle belle saison.
Le soleil et la mer, témoins de tant de liesse,
Voient naître les amours sous l'œil de Cupidon.
Voilà déjà l'automne et ses feuilles fanées,
Une douce lumière fuse dans le feuillage,
Grand-mère tricote ou lit, près de la cheminée,
Savoure le temps qui passe, consciente de son âge
Enfin l'hiver arrive en un méchant virage,
Adieu jeunesse aimée, vieillesse tu prépares
L'argent dans les cheveux, tu es devenue sage
Et tu attends sereine le jour du grand départ.